L’étiquette énergie …. qu’est-ce que c’est ?
L’étiquette énergie est aujourd’hui présente sur tous les appareils electro-ménagers, les ampoules mais elle figure également sur les voitures et sous la forme du diagnostic de performance énergétique (DPE) pour les biens immobiliers. Elle est obligatoire et résume les caractéristiques d’un produit, en particulier ses performances énergétiques (ampoules, électro-ménager, logement) ou le niveau de rejet de CO2 exprimé en grammes par kilomètre parcouru pour les voitures. Apparue en 1992, à la suite d’une directive européenne, et destinée à faciliter le choix entre différents modèles electro-ménagers, elle s’est progressivement étendue aux voitures en 2006 puis aux logements vendus (2006) et loués (2007). Son objectif principal est incitatif : orienter les choix des consommateurs vers les produits les moins énergivores.
L’étiquette énergie : 3 versions
Même si celle-ci a légèrement évolué au cours du temps (ci-dessus les 3 versions de cette étiquette énergie : celle de 1992, celle de 2010 et la dernière version européenne datant de 2011) et développé des variantes pour la voiture et le logement (ci-dessous) , ses principes demeurent les mêmes : L’efficacité énergétique de l’appareil est évaluée en termes de classes d’efficacité énergétique notées de A+++ à D ou G. La classe A+++ est celle au rendement optimal, G la moins efficace. Cependant toutes les catégories d’appareil ne comportent pas encore les classes A+ à A+++. D’autres indications peuvent figurer sur ces étiquettes comme la consommation énergétique (exprimée en kWh/an), le bruit selon la puissance (exprimé en décibel), la capacité généralement exprimée en litres (congélateurs, réfrigérateurs), la consommation d’eau (mesurée en litre par cycle) ou le nombre de couverts (pour les lave-vaisselles).
En France, depuis la mise en place de cette étiquette énergie, les voitures dont les émissions de CO2 sont supérieures à 200 g/km subissent une taxe additionnelle de 2 €/g jusqu’à 250 g/km sur leur carte grise. Au-delà, le tarif passe à 4 €/g de CO2. Toujours dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en 2008, un système de bonus/malus écologique a été instauré en France. Le diagnostic de performance énergique (pour les logements) est obligatoire depuis 2010. L’étiquette est double : d’un côté l’étiquette énergie proprement dite, de l’autre l’étiquette climat indiquant l’impact annuel de cette consommation énergétique sur les émissions de gaz à effet de serre CO? sur une échelle allant elle aussi de A à G. Le but principal de toutes ces étiquettes et mesures mises en place en France est de sensibiliser et de responsabiliser le consommateur sur l’impact de sa consommation sur l’environnement mais aussi et surtout de réduire la consommation énergétique en encourageant les industriels à promouvoir des modèles économes et respectueux de l’environnement.
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